La taxe d’acquisition en Israël : un changement silencieux qui coûte cher aux acheteurs

Le ministère des Finances a récemment pris une décision qui risque de pénaliser un grand nombre d’acquéreurs immobiliers : le gel du plafond d’exonération de la taxe d’acquisition (מס רכישה) pour l’année 2025.
De quoi s’agit-il ?
En Israël, les primo-accédants bénéficient d’un plafond d’exonération de la taxe d’acquisition, applicable à l’achat de leur résidence principale. Ce plafond est normalement ajusté chaque année en fonction de l’inflation. Or, cette année, malgré l’augmentation des prix de l’immobilier, le gouvernement a décidé de maintenir le plafond à 1.978.000 ILS.
Quelles sont les conséquences ?
Cette mesure signifie qu’un grand nombre de logements – notamment dans les grandes villes – ne seront plus éligibles à l’exonération et seront donc soumis à une taxe d’acquisition pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers de shekels. Il s’agit d’un coup dur pour les jeunes ménages et les nouveaux immigrants qui souhaitent accéder à la propriété.
Une décision contestée
Le ministère des Finances justifie ce gel par la nécessité d’augmenter les recettes fiscales. Cependant, les professionnels du secteur et les associations de consommateurs dénoncent une politique qui freine l’accès à la propriété et aggrave les inégalités, sans résoudre la crise du logement.
Pour plus de précisions, vous pouvez consulter l’article paru dans la presse économique à ce sujet : https://www.globes.co.il/news/article.aspx?did=1001510263
Que faire ?
Notre cabinet vous conseille de :
- Vérifier si vous êtes toujours éligible à l’exonération partielle ou totale ;
- Simuler précisément les coûts liés à l’achat immobilier en 2025 ;
- Anticiper les frais de taxation dans vos plans de financement.
Vous avez un projet immobilier en Israël ?
Contactez le cabinet METTOUDI PINCHASOV & Co pour une analyse juridique et fiscale personnalisée.